Un mot pour regretter la condamnation de google qui numérise et met en ligne le contenu de livres sans permission des ayant-droits (à la propriété intellectuelle).
Il est vrai que le droit de citation est semble-t-il exclusif de visées commerciales en France. Partant ne critiquons pas la justesse de la décision mais la loi et la pertinence de l'action en justice.
Google propose en effet un service appelé google book qui permet de lire des extraits de livres, d'acheter les livres complets, de les trouver en bibliothèque, de lire librement depuis son PC les œuvres du domaine public, de retrouver les auteurs de citation, et pour autrui de faire du pov-pushing en dénichant dans l'océan de production littéraire la tournure qui servira à faire accroire son point de vue.
Mais voilà c'est fait par des Américains (impérialisme linguistique), c'est gratuit (ça cache qqch), c'est commercial (c'est mal).
Gallica, le service public français fournit un service plus nickel mais moins maniable, plus lourd, moins intégré (plus de clic, moins d'intuitif), moins accrocheur. De plus, pourquoi s'embêter à payer par les impôts un service que qqn veut bien faire gratuitement ?
Le côté commercial du service de google rebutte. C'est bien dommage car c'est précisément le caractère commercial de google qui implique que la compagnie doit vendre et trouver les moyens de vendre les livres. Autrement dit, si on cherche à augmenter la consommation de livre mieux vaut des commerciaux. Ceux-ci trouveront des moyens de pousser les gens vers les livres, ce que google books réussit très bien en combinant le net et le livre, relançant les perspectives du marché du livre. Qui s'en plaindra ?
Google se réserverait parait-il le droit de faire appel. A suivre.
Il est vrai que le droit de citation est semble-t-il exclusif de visées commerciales en France. Partant ne critiquons pas la justesse de la décision mais la loi et la pertinence de l'action en justice.
Google propose en effet un service appelé google book qui permet de lire des extraits de livres, d'acheter les livres complets, de les trouver en bibliothèque, de lire librement depuis son PC les œuvres du domaine public, de retrouver les auteurs de citation, et pour autrui de faire du pov-pushing en dénichant dans l'océan de production littéraire la tournure qui servira à faire accroire son point de vue.
Mais voilà c'est fait par des Américains (impérialisme linguistique), c'est gratuit (ça cache qqch), c'est commercial (c'est mal).
Gallica, le service public français fournit un service plus nickel mais moins maniable, plus lourd, moins intégré (plus de clic, moins d'intuitif), moins accrocheur. De plus, pourquoi s'embêter à payer par les impôts un service que qqn veut bien faire gratuitement ?
Le côté commercial du service de google rebutte. C'est bien dommage car c'est précisément le caractère commercial de google qui implique que la compagnie doit vendre et trouver les moyens de vendre les livres. Autrement dit, si on cherche à augmenter la consommation de livre mieux vaut des commerciaux. Ceux-ci trouveront des moyens de pousser les gens vers les livres, ce que google books réussit très bien en combinant le net et le livre, relançant les perspectives du marché du livre. Qui s'en plaindra ?
Google se réserverait parait-il le droit de faire appel. A suivre.
6 commentaires:
Je ne sais pas qui a porté plainte contre Google Books, mais je ne serais pas étonné si des éditeurs sincères reconnaissaient que la présence (partielle) d'un de leurs titres sur Google Books en stimule la vente. Pour ma part, je n'ai jamais acheté autant de livres récents que depuis que j'en trouve des extraits sur Google Books.
En l'occurence il me semble que ce n'est pas la numérisation par google qui est condamnée, mais la liquidation des droits d'auteur et de ceux de l'éditeur (La Martinière doit aussi "vendre et trouver des moyens de vendre des livres")
Sur l'ambiguité de l'économie du gratuit et en reconnaissant la complexité de la question, je te suggère de lire "Gratuit ! Du déploiement de l'économie numérique" d'Olivier Bomsel.
Everhard.
Un détail : le service s'appelle Google Books (au pluriel).
Pour la réaction populaire et médiatique, il semble que beaucoup pensent que Books donne accès au livre entier dans tous les cas alors que c'est un cours extrait autour du résultat de la recherche qui est donné pour les livres encore hors domaine public (ou accord spécifique). s
Et Wikisource dans tout ça ?
ah oui j'aurais pu citer wikisource d'autant plus que je m'en sers.
Un petit mot pour vous dire que votre blog est super!
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