Confronté au déluge unanimiste de mièvrerie, ce blog sort enfin de sa réserve : votez McCain !
Mais les Américains oseront-ils ?
Oseront-ils voter contre le porte-drapeau de tous les intellectuels progressistes ?
Oseront-ils voter contre le candidat plébiscité par les médias ?
Oseront-ils aller contre le pouvoir de l'argent ?
Oseront-ils voter contre la réhabilitation de la réputation américaine aux yeux de l'étranger ?
Oseront-ils faire abstraction du ridicule d'une vice- candidate ridiculisée - avec quel courage et originalité - par tous les comiques ?
Oseront-ils passer pour des bigots créationnistes réactionnaires racistes ignorants ?
Oseront-ils reconnaitre qu'ils ont perdu le leadership mondial de l'intelligence, du progrès et des droits de l'homme au profit de... la France ? cocorico !
Sérieusement, comment peut-on êtrePersan pour McCain ?
Moi, pour deux raison :
1/ J'ai misé de l'argent sur Hillary voici un an, je limite mes pertes si Obama perd.
2/ Je suis fatigué de voir les Français donner leur opinion sur tout (y compris moi !).
Si encore l'opinion était intéressante, mais non. Prenons l'éditorial du monde, qui appelle à la victoire d'Obama. D'abord de quoi se mêle-t-il. Ensuite pourquoi tous ces clichés ? Le président sortant est dépeint comme un horrible néoconservateur ultralibéral par la faute duquel tous les malheurs sont arrivés (moi qui croyait que la paresse intellectuelle devait être punie). Enfin Le Monde nous explique qu'il faut voter Obama parce qu'il est métis, et en ce sens abondent de nombreux commentaires. L'analyse de Patrick Jarreau est du même tonneau. Au final nous n'avons rien appris sur les Américains mais beaucoup sur le Monde et ses lecteurs.
Mon analyse est que par effet de snobisme, le monde a acquis de nombreux lecteurs qui n'avaient pas le niveau. Que ces lecteurs souhaitaient imiter les classes supérieures en lisant le monde, mais aussi trouver confirmation de leurs idées reçues, comme n'importe quel lecteur de n'importe quel journal. Que la satisfaction de cette clientèle a conduit à une altération de la ligne éditoriale du journal. Qu'aujourd'hui nous avons un éditorial prêt à sacrifier à n'importe quel cliché pour croire que ce journal dirige son lectorat et non qu'il est dirigé par lui, sanction d'avoir eu la vanité de croire que les passions des masses doivent être orientées dans le bon sens plutôt que stoppées.
Toute cette autosatisfaction, cette paresse intellectuelle, cette mièvrerie autour d'Obama doit être sanctionnée. J'invoque l'effet Bradley, je sais qu'il est tard mais peut-être que ce post fera pencher la balance dans le bon sens. Si l'avis français était insignifiant, pourquoi les journaux français donneraient-ils tous leur avis ?
Mais les Américains oseront-ils ?
Mais les Américains oseront-ils ?
Oseront-ils voter contre le porte-drapeau de tous les intellectuels progressistes ?
Oseront-ils voter contre le candidat plébiscité par les médias ?
Oseront-ils aller contre le pouvoir de l'argent ?
Oseront-ils voter contre la réhabilitation de la réputation américaine aux yeux de l'étranger ?
Oseront-ils faire abstraction du ridicule d'une vice- candidate ridiculisée - avec quel courage et originalité - par tous les comiques ?
Oseront-ils passer pour des bigots créationnistes réactionnaires racistes ignorants ?
Oseront-ils reconnaitre qu'ils ont perdu le leadership mondial de l'intelligence, du progrès et des droits de l'homme au profit de... la France ? cocorico !
Sérieusement, comment peut-on être
Moi, pour deux raison :
1/ J'ai misé de l'argent sur Hillary voici un an, je limite mes pertes si Obama perd.
2/ Je suis fatigué de voir les Français donner leur opinion sur tout (y compris moi !).
Si encore l'opinion était intéressante, mais non. Prenons l'éditorial du monde, qui appelle à la victoire d'Obama. D'abord de quoi se mêle-t-il. Ensuite pourquoi tous ces clichés ? Le président sortant est dépeint comme un horrible néoconservateur ultralibéral par la faute duquel tous les malheurs sont arrivés (moi qui croyait que la paresse intellectuelle devait être punie). Enfin Le Monde nous explique qu'il faut voter Obama parce qu'il est métis, et en ce sens abondent de nombreux commentaires. L'analyse de Patrick Jarreau est du même tonneau. Au final nous n'avons rien appris sur les Américains mais beaucoup sur le Monde et ses lecteurs.
Mon analyse est que par effet de snobisme, le monde a acquis de nombreux lecteurs qui n'avaient pas le niveau. Que ces lecteurs souhaitaient imiter les classes supérieures en lisant le monde, mais aussi trouver confirmation de leurs idées reçues, comme n'importe quel lecteur de n'importe quel journal. Que la satisfaction de cette clientèle a conduit à une altération de la ligne éditoriale du journal. Qu'aujourd'hui nous avons un éditorial prêt à sacrifier à n'importe quel cliché pour croire que ce journal dirige son lectorat et non qu'il est dirigé par lui, sanction d'avoir eu la vanité de croire que les passions des masses doivent être orientées dans le bon sens plutôt que stoppées.
Toute cette autosatisfaction, cette paresse intellectuelle, cette mièvrerie autour d'Obama doit être sanctionnée. J'invoque l'effet Bradley, je sais qu'il est tard mais peut-être que ce post fera pencher la balance dans le bon sens. Si l'avis français était insignifiant, pourquoi les journaux français donneraient-ils tous leur avis ?
Mais les Américains oseront-ils ?
5 commentaires:
Si l'avis français était insignifiant, pourquoi les journaux français donneraient-ils tous leur avis ?
Parce que les français adorent se plaindre sans rien faire pour changer les choses.
Parce que les français adorent se plaindre sans rien faire pour changer les choses. Comme... moi ? :) Cette victoire est surtout une mauvaise nouvelle pour les geignards, qui perdent là une bonne raison de se plaindre.
Ah ah... je vois que je ne suis pas la seule à être agacée par l'Obama-mania française !
J'attends avec une certaine impatience (perverse, je le reconnais) les premières désillusions...
A ce moment-là je n'exclus pas de le soutenir :)
Nous sommes bien d'accord, alors ! :D
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